J’ai lancé le blog il y a maintenant un peu plus d’un an.
Avant ça, l’écriture a toujours plus ou moins fait partie de ma vie.
Sommaire
J’écris pour gérer mes émotions
L’écriture a eu et a toujours une vertu thérapeutique.
Elle me permet de soulager mes angoisses et de prendre du recul sur mes émotions.
J’écris pour partager mes questionnements et apprendre
Quand j’ai commencé ce blog, il y a presque un an, j’avais du mal à trouver ma place. Je me posais beaucoup de questions d’ordre métaphysique sur la vie, la liberté, le bonheur. J’étais assez angoissée et tourmentée par ces questionnements incessants.
Puis un jour j’ai échangé avec une personne qui m’a fait prendre conscience de ma chance. Effectivement, pour elle, se poser beaucoup de questions est quelque chose de positif car cela permet de rester en mouvement. Elle a souligné, à juste titre, que ne plus se poser de questions revenait en quelque sorte à mourir.
C’était la première fois, que je voyais les choses sous cet angle. Pour moi, se poser beaucoup de questions était plutôt un défaut et une source de souffrance. D’ailleurs, pendant longtemps j’ai envié les gens légers qui croquaient la vie avec insouciance. Le roman de Kundera, L’insouciance légèreté de l’être m’avait déjà marqué au point de penser que la connaissance rendait malheureux.
Depuis, j’ai changé d’avis.
J’ai décidé de transformer ce que je croyais être un défaut en force et de partager mes questionnements à travers mes articles en me disant qu’ils feront peut-être écho.
J’écris pour structurer ma pensée
L’écriture me permet également de mieux structurer ma pensée.
Comme je suis de nature très curieuse, j’ai facilement tendance à m’éparpiller. Je peux donc facilement perdre le fil de mes idées.
L’écriture me permet donc de conserver une trace pour éventuellement approfondir une idée ou un sujet qui m’intéresse. Je m’en sers également pour synthétiser mes lectures. J’ai remarqué que j’avais besoin d’écrire pour mieux retenir. Sans cela, je suis incapable de retenir ce que j’ai lu.
Or c’est assez frustrant de penser qu’on passe tellement de temps à lire pour au final ne rien retenir.
J’écris pour expérimenter
Mon blog est un terrain d’expérimentation et un espace de liberté. Il me permet de tester de nouvelles idées d’un point de vue marketing. Le marketing est pour moi une façon de répondre à un problème. Pour répondre à ce problème, il faut analyser les besoins et attentes des personnes. Ces interactions humaines me fascinent.
Grâce au blog j’ai mis la main dans le cambouis. J’ai appris à séquencer une série d’email pour accueillir de potentiels lecteurs, à rédiger une newsletter, à mettre en avant des articles …
Le blog me permet de partager mes découvertes et de donner mon avis sur des sujets variés qui m’ont passionné pendant un temps.
Le blog me permet de réaliser des interviews de personnes qui m’inspirent.
Enfin, il me permet d’échanger avec des lecteurs même si cela reste pour l’instant trop rare à mon goût.
Voilà les 4 raisons qui me motivent pour écrire.
Photo à la une : merci à Kaitlyn Baker !
on retiens très peu de ce qu’on lit. Etrange de dire ça, il y a plusieurs rapport au langage au niveau de ces apports dont il nous fera bénéficier. Rousseau pensait qu’il fallait comprendre le sens du mot avant de l’employer, j’ai fait le contraire, lu beaucoup, très jeune, un livre par jour vers 10 ans(bibliothèque verte) puis Balzac, etc, sans bien comprendre chaque mot, sans chercher à rien retenir. Au fur et à mesure, j’ai acquis une sorte de capacité à cerner des ambiances, et plus tard, vers 30 ans passés, à pouvoir écrire des atmosphères, je dirais la lecture assidu, nous fait acquérir une capacité de ressentir des atmosphères. Ceci, en philosophie, en littérature, moins en poésie, celle-ci demande un arrêt, une lecture lente, ce pourquoi j’ai peu lu de poésie, la philosophie par exemple, n’importe quel philosophe, aura une manière à lui, indépendante de toute intelligence du texte, de sa pensée, de son apport à la matière philosophique, une sorte de gestuelle, une façon de se déplacer dans la pensée, une lecture de Kant par exemple, difficile sans y revenir pas mal, de comprendre je dirais de bien cerner sa pensée. Pourtant, sans chercher à rien retenir, à force de lire de la philosophie, une plasticité opérera dans votre esprit, vous penserez plus clairement, avec plus d’étendue.Je stoppe, je vais pas vous écrire un livre, je me permettais juste d’intervenir suite à ce dire vôtre à propos de la lecture et du peu qu’on en retiendra. Dernier point, vous citez Dostoievski, mon auteur favori, celui qui se trouve dans mon coeur, j’ai tout lu de lui, dans toutes les traduction(Markovicz je pense la meilleure)j’ai même parler à ce traducteur, je pourrai vous en parler longtemps, deuxième stoppe. Amicalement(Lunabo sur quora)
Merci pour ce commentaire. Je ne me suis pas encore penchée sur cette question mais j’ai aussi ce sentiment que plus on lit, plus notre pensée se clarifie. Il doit y avoir des liens inconscients qui se font. La plasticité du cerveau est un vaste sujet d’étude et il y a encore tant à apprendre !